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Tests fonctionnels et transformation digitale


Face au développement rapide des réseaux sociaux, du mobile, du big data, des objets connectés et autres smart devices les entreprises évoluent radicalement tantôt pour saisir de nouvelles opportunités, tantôt sous la contrainte de la concurrence. Pour être plus proche de leurs clients, pour rendre leurs employés plus autonomes et réactifs, pour fluidifier leurs process internet, elles entament leur transformation digitale à marche forcée. Loin d’apaiser cette fièvre, la pandémie du COVID-19 a amplifié et accéléré ce mouvement.


Ce mouvement massif de transformation digitale multiplie les projets IT. Une équipe de développement qui jusqu’alors travaillait sur un projet doit maintenant en gérer cinq, dix, voire plus. Autant d’applications, toutes connectées, dépendantes les unes des autres, devant fonctionner de manière cohérente, partager une identité visuelle, etc., ceci afin de produire la meilleure et la plus efficace expérience utilisateur. Dans ce contexte l’assurance qualité et les tests prennent une importance cruciale sous peine de clashs douloureux pour le CA. Un challenge qui sera difficile à tenir pour toutes les entreprises, petites ou grande, … même pour celles ayant une certaine maturité dans ce domaine des tests.


En effet, il ne suffira pas de penser en termes d’intégration continue, d’automatisation, d’industrialisation des tests voire de recourir à l’IA, pour relever ce challenge. C’est le métier du test qu’il va falloir revaloriser, le temps consacré aux tests qu’il va falloir respecter et le donneur d’ordre qu’il va falloir impliquer.


Valoriser le testeur

On a trop tendance à éluder le rôle du testeur et considérer son travail comme une simple formalité à remplir avant la mise sur le marché. Il n’en est rien. L’élaboration d’un patrimoine de test efficace et performant nécessite d’identifier les comportements de l’application à tester. Mais aussi les parcours utilisateurs, les nominaux, les alternatifs, les imprévus. Le testeur doit avoir un brin de paranoïa pour imaginer ces parcours de test improbables. C’est souvent là que se nichent les bugs et les failles de sécurité. Il doit aussi élaborer des stratégies de test adaptées, évaluer les risques, prendre en compte diverses contraintes internes et externes, etc. C’est un métier qui exige méthode, rigueur et persévérance. Faire preuve de fermeté et de diplomatie pour répondre aux impatiences sans compromettre les objectifs de qualité. On peut certes imaginer que l’IA puisse l’aider dans ces nombreuses tâches. Cela ne sera utile qu’à condition que cette IA soit une extension de l’intelligence et du savoir-faire du testeur.


Respecter le temps nécessaire aux tests

Très souvent, trop souvent le temps consacré aux tests est amputé pour satisfaire des impératifs commerciaux. Cela ne date pas de l’avènement des méthodes Agile/DevOps, c’était déjà ainsi à l’époque du cycle en V. Cela risque de s’aggraver avec la multiplication des projets. Dans certaines entreprises on en est déjà à plusieurs mises en production par jour. Comment, dans ces conditions, assurer un niveau de qualité suffisant ? Passe encore pour Meetic ou Tinder mais pour des applications bancaires ou médicales, c’est impensable !


Impliquer le donneur d’ordre dans la validation des tests

Qui signe le bon à tirer de vos flyers ? L’imprimeur ? Le graphiste ? Non, c’est vous, le client, qui apposez votre signature. Vous signez parce que vous avez sous les yeux quelque chose qui vous donne une idée précise du résultat que vous attendez. C’est sur cette visibilité que repose la relation de confiance que vous entretenez avec votre imprimeur. Qu’en est-il pour les applications digitales ? Combien de déboires, de litiges, de palabres tendus, de doutes sur votre capacité à faire sont la conséquence de votre incapacité à fournir à votre donneur d’ordre une visibilité claire sur ce qu’il va recevoir ? Pour obtenir une telle visibilité il faut d’abord que le donneur d’ordre s’accorde avec vous sur les objectifs de test. Ensuite il faut qu’il soit en mesure de contrôler que les tests, tels qu’ils sont conçus, vérifient effectivement les objectifs auxquels ils sont associés. Dès lors que ces conditions préliminaires seront remplies, les métriques habituels, taux de couverture de test, taux de tests exécutés, passants, en échec, nombre d’anomalies, etc., tous ces métriques prennent un sens et une crédibilité renforcée et donnent à votre donneur d’ordre la visibilité nécessaire pour signer le PV de recette.


La solution SCAPIN

Aucun produit du marché ne permet une telle transparence, excepté la Plateforme de Qualification SCAPIN. Rendre le contrôle des tests accessible à tous est une de ses caractéristiques majeures. En effet les tests SCAPIN se consultent comme des power-point. Votre donneur d’ordre voit et comprend ce qu’ils font. Cela change radicalement la donne. Vous êtes en mesure de proposer à votre client un PV de recette aussi crédible que le bon à tirer de l’imprimeur. Au point qu’il s’épargne de l’obligation de tester ce que vous lui livrez.

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